Une belle veillée de Noël

Une belle veillée de Noël

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Ils étaient nombreux à avoir pris le chemin de l’église Saint Gall en cette fin d’après midi dominicale pour entrer dans la joie de Noël, joie transmise par tous les participants à la veillée organisée par la Chorale Sainte Cécile.

« Gaudeamus Hodie » (réjouissons-nous aujourd’hui), deux mots que font résonner du fond de l’église la Chorale Sainte Cécile et la Chorale des Jeunes de la vallée, deux mots qui envahissent peu à peu tout l’espace pendant que les choristes avancent au son des guitares, tambourins et autres instruments.

Après les paroles de bienvenue du Curé Olivier Becker, le violon de Nicole Gessier, accompagné en sourdine par l’orgue, séduit l’auditoire avec des extraits d’une suite de Bach. Tour à tour ou réunies, les chorales interprètent des chants français, anglais, grégoriens… Pour « Siyahamba », un air zoulou au rythme de plus en plus endiablé, choristes et public donnent de la voix et du geste, on se déchaîne!. Et avec le djembé, dépaysement total! Beaucoup plus posé et recueilli, un texte composé par Mère Teresa sur une musique de Frère Jean-Baptiste, invite à une réflexion sur nos vies: la vie est une chance, la vie est mystère, la vie est tristesse, la vie est aventure, la vie est richesse…Ouvre ton coeur! Les voix se superposent et se répondent.

Les chants sont entrecoupés par les belles prestations des jeunes instrumentistes locaux: Elisa à la harpe, Robin au synthé, le petit Baptiste au violon, Osric à la trompette et Kerim à la clarinette. Sérieux, concentrés, fiers de jouer! La musique a encore de beaux jours devant elle.

Après la pause, les enfants, accompagnés à la guitare par Olivier Becker, ont fait un clin d’oeil au Père Noël, venu tout exprès, pour écouter « Petit Garçon » de Graeme Allwright, suivi de « Leise rieselt der Schnee », repris par le public.
Noëls anciens, autrichiens, sud-américains, québecquois, Noël aux mille visages, Noël qui a inspiré des compositeurs de tous pays et de tous les siècles, Nuit de Noël qui vaut le plus beau des jours, Noël encore merveilleusement chanté lors de la suite de ce concert dirigé avec brio par Marie-Anne Pfeiffer.

Puis, les enfants, personnages pittoresques d’une pastorale qui aurait pu se dérouler en Alsace, ont présenté une crèche vivante au pied de l’autel.

La veillée ne pouvait se terminer que par le chant qui a fait le tour du monde, « Stille Nacht », composé en 1816 par Mohr, prêtre dans les Alpes autrichiennes, mis en musique par Gruber en 1818, que choristes et public ont interprété d’une seule voix. La joie de chanter se lit sur tout les visages, le message est passé.

C’est au caveau de la Mairie que la soirée s’est poursuivie tout aussi chaleureusement autour d’un vin chaud accompagné de bredele, offerts par la chorale Sainte Cécile. René Burger, l’organiste et initiateur de ces veillées, a vivement remercié tous les intervenants du jour.

Texte : Lucienne Fahrlaender
Photos : Evelyne Kammerer