Les courses de caisses à savon de Bryce

Les courses de caisses à savon de Bryce


Depuis un peu plus d’un an, Bryce Wingert, 9 ans, s’est découvert une nouvelle passion, les courses de caisses à savon. Initié par Florian Kammerer, premier pilote émérite du village, Bryce trace désormais sa route dans le championnat alsacien, au volant de son bolide bleu.

Il nous présente le principe de ces courses et de ces voitures, aujourd’hui bien plus perfectionnées qu’à l’origine et qui n’ont plus grand-chose à voir avec du savon, si ce n’est de « glisser » le mieux et le plus vite possible le long de la pente. Mais d’où vient d’ailleurs ce nom et à quand remontent les premiers véhicules ainsi dénommés ? Un petit peu d’histoire avant de laisser Bryce nous faire part de son expérience et de ses connaissances.

L’histoire de la « caisse à savon »

Un jour en Allemagne, en 1904 une course de véhicules à roulettes fut organisée. Il y avait surtout des enfants qui s’amusaient sur de drôles d’engins, munis de quatre roues et de freins rudimentaires. Le principe était né.
En 1933, la caisse à savon prend un essor mondial. Un astucieux commerçant de savon trouve l’idée de mettre dans les boites (en bois) qui contiennent les savons, un plan de construction de véhicule avec les planches. Les enfants se retrouvent dans toutes les rues du pays avec leurs engins. La caisse à savon qui s’est trouvé un nom va devenir très populaire. De là à la première course (Soap Box) dans l’Ohio, il n’y eut que quelques mois. Puis, la Soap Box fait des émules en Europe et notamment en Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
(source : Wikipedia)

Petite présentation par Bryce « Iceman » Wingert

J’ai appris à connaître la caisse à savon grâce à mon copain Florian. Il me prête sa caisse et me donne beaucoup de conseils.

La caisse à savon est une petite voiture sans moteur, avec des freins. Elle peut avoir toutes les formes et couleurs imaginables. La mienne n’a pas de toit, pas comme deux copains qui en ont une avec un toit. Bien sûr, les courses se passent en descente, sur une distance d’environ un kilomètre. Il y a trois manches et on additionne les temps de chaque descente pour faire le classement final.

J’ai commencé en 2009 pour la dernière course de la saison à Pffafenheim. En 2010, la première course était à Ridisheim, ensuite à Chavigny (en Moselle) puis à Francken. En tout, je fais à peu près 7 à 8 courses par an. La première fois, ça fait peur, mais après, cela devient une habitude. En général, je suis 3e, mais à Chavigny, j’étais 2e.

A Francken, lors de la première manche, j’ai fait mon premier tête à queue et lors de deuxième manche, pour la première fois, j’ai tapé une botte de paille. Lors de la 3e manche, je suis allé plus doucement et c’est comme ça que j’ai terminé 3e.


Breitenbach avec ses routes pentues et  tout en courbe pourrait être un terrain de jeu parfait pour ses « rallyes » d’un nouveau genre. La réflexion est ouverte, avis aux bonnes volontés. En tout cas, ce petit article sera peut-être l’occasion d’un peu d’émulation dans le village et de voir ainsi naître de nouveaux pilotes locaux prêts à porter haut les couleurs de Breitenbach dans le championnat alsacien.

Pour en savoir plus